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J. Moure, Le Plaisir du cinéma : analyses et critiques des films

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José Moure, Le Plaisir du cinéma : analyses et critiques des films Paris : Klincksieck, coll. "Essai caméra", 2012. EAN 9782252038406 25,00 EUR Présentation de l'éditeur : Cet essai vise à décliner et illustrer, par l'exemple, diverses manières dont peut s'analyser et s'écrire le cinéma. Variant les modes d’approche des œuvres (par le plan, par la séquence, par le film, par l’auteur...), alternant les standards et rythmes d’écriture (formes courtes/formes longues), modulant regard analytique et regard critique, couvrant un éventail très large de cinéastes et de films (du cinéma muet au cinéma le plus contemporain), il propose, plus qu’une méthode illustrée de l’analyse filmique, une poétique des films, une réflexion en acte sur l’art du film. Un art qui s’éprouve au contact des œuvres, au plus près de ce qui se joue au cœur des images en mouvement, dans le passage d’un plan à l’autre, dans la façon de raconter et de mettre en scène une histoire, dans ce rapport tendu et souvent mystérieux entre les partis pris du cinéaste et la sensibilité et l’intelligence du spectateur. Sommaire : Avant-propos Chapitre 1. Séquences en analyse : cérémonies d'ouverture I. Plans inauguraux The Searchers de John Ford : une porte s'ouvre… Scarface de Howard Hawks : une ombre apparaît… II. Désordres initiaux Trouble in Paradise d'Ernst Lubitsch : « Beginnings are always difficult .» La Marseillaise de Jean Renoir : « Non Sire, c'est une révolution... » III. Fatalité des commencements Fury de Fritz Lang : la force du destin Apocalypse Now de Francis Ford Coppola : « That is the End » IV. Naissance incertaine de la représentation : India Song L'ouverture : la prédominance du son sur l’image Le désir d’ancrage des voix qui appellent l’image… Naissance de la figuration et de la représentation : le frôlement voix/images Une représentation aussitôt mise en doute Chapitre 2. Films en étude : structure et signification I. Tartuffe de Murnau : sous le masque de la théâtralité Questionner les relations théâtre/cinéma Filmer la théâtralité Une dramaturgie purement visuelle Mensonge théâtral et comédie humaine II. L’Aurore de Murnau : l’art de la composition Une composition musicale Une dramaturgie plastique III. To be or not to be de Lubitsch : le théâtre ou la vie D’un théâtre l’autre Une représentation sur le vif en cinq actes : le triomphe du je(u) Chapitre 3. Mosaïque critique : d’un film l’autre I. Promesses d’œuvres Honor de Cavalleria d’Albert Serra : Don Quichotte auseptième ciel du cinéma Le Dernier des fous de Laurent Achard : l’éloge de l’ombre Élève libre de Joachim Lafosse : Jonas ou les dangers de l’éducation II. La Nouvelle Vague cinquante ans après Ne touchez pas à la hache : Jacques Rivette, trafiquant d’épaves Les Amours d’Astrée et de Céladon d’Éric Rohmer : la constance de l’amour et le triomphe du cinéma III. America, America Inland Empire de David Lynch : la passion du dedans Into the Wild de Sean Penn : au cœur du cœur de l’Amérique The Dark Knight de Christopher Nolan : « la perfection simultanée de l’art et du trafic » IV. Trois fois les frères Coen No Country for Old Men : l’implacable cruauté d’un chef d’œuvre A Serious Man : le monde selon les frères Coen True Grit : dans la légende du cinéma… V. « L’éthique et l’esthétique sont un » Hunger de Steve Mc Queen : autopsie d’une Passion irlandaise Le Ruban blanc de Michael Haneke : du cinéma, comme art postal L’Antichrist de Lars von Trier : contre, tout contre le spectateur Chapitre 4. Portraits en œuvre : parcours de cinéastes I. Tremblement du temps : John Ford ou l’automne d’un cinéaste L’urgence de la fin 7 Women : un film testament La mort n’est pas une fin II. En première ligne : Samuel Fuller ou le cinéma comme champ de bataille Un cinéma en état de guerre La guerre : une dramaturgie de l’extrême Entre cauchemar et apocalypse III. Arrangements de cinéma : Woody Allen ou l’art de la gestion La gestion du film La gestion d’une carrière La gestion du cinéma IV. Destins de cinéma Destins croisés : Edward Yang et Hou Hsiao Hsien Destins parallèles : Ingmar Bergman et Michelangelo Antonioni Destin commun : Danièle Huillet et Jean-Marie Straub José Moure enseigne l'esthétique du cinéma à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a notamment publié : Vers une esthétique du vide au cinéma (L’Harmattan, 1997), Michelangelo Antonioni, cinéaste de l’évidement (L’Harmattan, 2001), (avec Daniel Banda) Le Cinéma, naissance d’un art (1895-1920) (Flammarion, coll. Champs Arts, 2008) et Le Cinéma : l’art d’une civilisation (1920-1960) (Flammarion, coll. Champs Arts, 2011).

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